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Oct
2024
Coup de projecteur sur le catalogage de données géospatiales de la Ville de Westmount
Enclavée dans la Ville de Montréal, Westmount s'étend sur un territoire de 4 km² et réunit une population d'environ 20 000 habitants.
Depuis son arrivée à la Ville en 2018, Renée Cornelis a joué un rôle clé dans le développement et l’intégration de la géomatique au sein des différents départements, menant à la création d’une division Géomatique et technologies de mobilité, qu’elle dirige aujourd’hui.
Alors que la Ville s'attendait à ce que les outils et usages liés à la géomatique restent cantonnés au service des Technologies et de l'Information, les demandes en provenance des différents départements n'ont cessé de croître, tout comme la quantité de données et de services géographiques publiés.
C'est à ce moment que Renée a décidé de mettre en place un système permettant de dresser un portrait actualisé des ressources géospatiales de la Ville, tout en garantissant leur accessibilité et le suivi de leurs mises à jour.
Dans cette dynamique, la Ville de Westmount a décidé de collaborer avec Isogeo en 2024, afin de déployer une solution de catalogage de données géospatiales efficace et de bénéficier d'un accompagnement dans son projet de gestion des données.
Découvrez notre entretien avec Renée et son premier retour d'expérience sur la solution Isogeo.
Rencontre avec Renée Cornelis, cheffe de la division Géomatique et technologies de mobilité pour la Ville de Westmount
Isogeo : Quel moment clé a permis de positionner le catalogage de vos données géospatiales parmi les priorités de la Ville ?
Renée C. : Ces deux dernières années, nous avons eu le plaisir de recruter, dans mon service ainsi que dans d'autres services de la Ville, des profils qui, par chance, disposaient déjà de connaissances et de compétences en géomatique. De ce fait, le groupe d’utilisateurs de nos données géospatiales a grandi, tout comme le nombre de données disponibles, et les demandes faites au service de géomatique se sont multipliées. Mettre en place un catalogue est devenu crucial pour assurer une stratégie de gouvernance efficace permettant de mieux gérer et valoriser notre patrimoine.
Isogeo : Comment faisais-tu avant, quand la Ville n’avait pas encore de catalogue ?
Renée C. : Je faisais avec ma tête, mais clairement, ce n’était pas viable. Avec le catalogue, nous allons grandement faciliter les échanges inter-départements ainsi que l’arrivée de prochains collaborateurs dans les différents services, et, quoi qu’il arrive, conserver la connaissance de la donnée que l'on aura consignée avec Isogeo.
Isogeo : Quels sont les objectifs visés par le catalogage, en plus de faciliter l'intégration de nouveaux collaborateurs ?
Renée C. : Ils sont nombreux. Tout d'abord, il s'agit de dresser un portrait complet de toutes les ressources géomatiques de la Ville pour faciliter les échanges entre les départements, tout en offrant un accès centralisé aux données géospatiales à un maximum d’utilisateurs, quel que soit leur niveau de maîtrise des bases de données. À terme, ce catalogage va me permettre d’établir un calendrier pour veiller à récupérer les données mises à jour par nos partenaires ainsi que les nôtres.
Isogeo : Combien de temps accordez-vous désormais au catalogage ?
Renée C. : Nous venons de remonter la priorité du projet dans notre plan de charge parce que la période permet désormais d’y attribuer plus de temps. Nous avons initié le projet Isogeo en mai 2024, en même temps qu’une grande migration sur notre infrastructure (Windows, SQL server et ESRI). Ma collègue Geneviève et moi pouvons maintenant consacrer plus de temps au sujet, soit 20h/semaine au total. Dès que nos bases de données ont été migrées, nous avons pu démarrer le projet, et, aujourd’hui, nous avons fini de republier tous nos services web et nous allons pouvoir les cataloguer. J’ai très hâte.
Isogeo : Si je me souviens bien, c’est d’ailleurs le sujet du catalogage des services ArcGIS Server qui t’a conduite aux premiers échanges avec Isogeo.
Renée C. : Oui, au-delà des données géospatiales dont on a la responsabilité et de celles que l'on récupère en externe, nous générons des services géographiques en consultation et en édition. Nous en possédons environ 250, donc il est vraiment important d’être capable de trouver une donnée source et tous ses petits. J’attends avec impatience de lancer la prestation de scan pour compléter le portrait de notre territoire.
Isogeo : Une fois l’inventaire complet dressé, quelle sera la prochaine étape ?
Renée C. : La prochaine étape est la mise en œuvre du widget Web AppBuilder sur nos applications cartographiques.
Isogeo : Quel est ton bilan à ce stade du projet ?
Renée C. : Je suis très satisfaite de la solution qui est vraiment moderne et s’intègre dans nos outils ESRI. C’était indispensable à nos yeux. Le service clientèle est vraiment très réactif et impliqué. Dès le début, on nous a fourni une vision claire de la temporalité, et ça, c’est important quand on s’engage dans un projet. Ce n’est pas toujours quelque chose qu’on a.
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